La reddition du gouvernement Tsipras face aux diktats de la troïka est une défaite douloureuse pour tous les partisans d’une alternative à l’austérité néo-libérale en Europe. On peut rappeler brièvement, et un peu dans le désordre, les raisons de cette défaite: sous-estimation de la violence des «institutions», ce mélange de fanatisme économique et de volonté politique de briser une alternative; absence de préparation des éléments matériels d’une rupture passant notamment par une suspension unilatérale des paiements de la dette; non-construction du rapport de force idéologique interne nécessaire pour cette rupture; incapacité à assumer le non au référendum en faisant adopter, dans une logique d’union nationale, les mesures que le gouvernement avait demandé aux citoyens de rejeter; absence de relais politique d’autres gouvernements et faiblesse du soutien du mouvement social. Lire la suite
La « bonne drachme » ? Modeste contribution au débat sur la Grèce – Michel Husson
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